ÉDITION : MILADY. Sidhe est une trilogie de fantasy dont j'ai lu le premier tome il y a environ 4 ans. Je me rappelais avoir adorer mais quand l'idée de lire la suite m'est venue à l'esprit, j'avais TOUT oublié. J'ai donc relu le premier tome en attendant que les autres arrivent, puisque je les avais commandés. Tome 1 : La diseuse d'ombres. (476 pages) Tome 2 : Eclats de chaos. (432 pages) Tome 3 : Double vue. (456 pages) Résumé : McKenzie Lewis est différente : non seulement elle voit les faes mais, elle a le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu’ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes qui tente d’arrêter les rebelles sanguinaires. Mais lorsque Mac est enlevée par ces derniers, elle se retrouve confrontée à un dilemme : placer sa confiance en Kyol, le maître d’armes du roi qu’elle aime en secret depuis dix ans, ou en Aren, le meneur des rebelles qui tente de lui montrer le véritable visage de la cour… Mon avis : Le premier tome est magnifiquement bien ficelé. Il commence en force, sans lenteur, avec une écriture très fluide et une héroïne très imprévisible. McKenzie est drôle et sa façon de narrer l'histoire est originale. Elle a tendance à prendre beaucoup de choses à la légère. Ce n'est pas le seul personnage, évidemment, d'autres apparaissent au fur et à mesure de l'histoire et sont tout aussi intrigants. Kyol, par exemple, est le fae avec qui McKenzie a une « liaison » (si on peut dire) mais comme leur relation serait très mal vue, ils n'ont pas d'autres choix que la cacher. Kyol est quelqu'un d'imperturbable, il a tendance à porter souvent un masque impassible. Aren, le meneur des rebelles qui enlève McKenzie est très nonchalant dans ses manières, zen dans ses paroles, il a un sourire ravageur et n'hésite pas à se comporter comme un vrai rebelle, voire en connard.
Aussi fou que cela puisse paraître, le triangle amoureux de cette histoire est incroyablement bien mené, bien distillé. C'est rare les auteurs qui arrivent à un tel résultat, je suis impressionnée. Concernant le Royaume des faes, je suis plus qu'amoureuse de ce monde. Grand, incroyable et mystérieux. Ce qui me déçoit, c'est que même après une trilogie, j'ai comme un goût de « pas assez » sur ce monde. Je rêverais d'un préquel sur tous les détails de son monde, des mini nouvelles, peu importe, des choses qui pourrait atténuer ma soif de savoir. Mais le point positif de la trilogie le plus ahurissant est le cours de l'histoire. Sandy Williams a réussi à me transporter du début à la fin dans son histoire, son monde, son imagination sans que je m'en lasse. Que du contraire, j'en veux encore, toujours, beaucoup plus. Je ne suis pas satisfaite de ce que j'ai lu, que c'est horrible ! Ses trois tomes passent fiouuu comme ça. Mais bon, Sandy Williams est une tortionnaire. Voilà. Parce qu'en plus de me laisser sur ma faim, ses livres m'ont fait ressentir des émotions que j'ai rarement ressenties pour des livres. S'il n'y avait pas Hunger Games, cette trilogie serait sans doute ma préférée. La fin du deuxième tome est une fin... que je n'avais jamais pu voir. Comment a-t-elle pu ? Sérieusement ? Tandis que la fin du tome 3 est partagée entre la tristesse et la joie. Elle arrive à me faire ressentir tellement de choses en même temps, même quand les personnages s'embrassent, c'est tellement intense. Je suis amoureuse de sa plume, bon sang, bien qu'elle ne soit ni mature, ni gamine, disons un entre-deux. (ce mot est un clin d’œil au livre comprendra qui pourra). Je n'ai vraiment pas d'avis négatif, c'est hallucinant. Un conseil ? Lisez le sans vous attacher à PERSONNE. Parce qu'en plus d'être tortionnaire, Sandy Williams se fait une joie de tuer quasi tout le monde.
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