ÉDITION : MICHEL LAFON. 432 PAGES. C'est un livre qui m'a énormément déçue. J'avais flashé dessus plusieurs fois à la librairie, la couverture et le résumé sont vraiment magnifiques. Puis, je ne sais pas, David Levithan et Andrea Cremer étaient des auteurs qui m'attiraient énormément. Alors, comme April, the seven l'avait reçu en service-presse, étant en partenariat avec la maison d'édition, j'ai décidé de l'acheter. Ainsi, nous avons pu faire lecture commune. Résumé : Stephen est invisible depuis toujours. Une malédiction impossible. Jusqu'au jour où Elizabeth le voit. Elle seule peut briser le sort. Au risque de les séparer à jamais. Mon avis : Pour commencer, je m'attendais à des plumes plus exceptionnelles, bien qu'elles ne soient pas trop mal. Certaines scènes ne servaient à rien, certaines métaphores, pareil. On étirait les pensées, le profond ressenti des personnages, des dialogues ne devraient même pas exister et ce n'est pas le genre de narration adaptée pour une histoire pareille, avec un tel dénouement et une voie surnaturelle.
Ensuite, les personnages m'ont sérieusement laissée indifférente. Stephen, trop... attendrissant et trop niais, il est invisible mais l'est tout autant dans sa personnalité alors que justement, le contraste entre son physique qu'on ne voit pas aurait dû être un contraste avec une personnalité forte. Ensuite, Elizabeth. Je l'aime pas ! Elle m'énerve. Au début, je l'aime bien, elle est impulsive, naturelle et attachante puis, son naturel retombe et c'est en fait une fille très casse-pied et égoïste. On voit que l'auteur essaie de la faire paraître plus attentive aux autres mais je ne peux m'empêcher de penser que je trouve qu'elle pense presque tout le temps à elle. Je n'aime décidément pas ce personnage. En ce qui concerne Millie, mon avis est mitigé sur elle. Elle me laisse de marbre, je ne sais que penser d'elle si ce n'est que c'est une vieille dame qui souffre beaucoup de son passé. Saul, je ne l'aime pas tellement. Son attachement envers Millie est adorable mais c'est tout. Le grand-père de Stephen, je l'ai trouvé bien, par contre. C'est bizarre d'être ainsi mauvais, sans raison, mais c'est un des seuls personnages qui sort vraiment du tableau. Il est fidèle à lui-même, et c'est vrai que sans lui, il n'y aurait pas d'histoire. Même si je continue à penser que ses raisons et ce personnage sont encore à développés. Le meilleur pour la fin, Laurie. Lui, je l'adore. Il apporte la touche d'humour qu'il faut, c'est la personne la plus vivante du livre, la plus intéressante, la plus juste. Je déteste Elizabeth, mais son frère Laurie est la raison pour laquelle j'avais vraiment envie de finir le livre. Je pense que sans lui, j'aurais carrément arrêté ma lecture tant je n'ai pas apprécié. L'histoire ne sert à rien, selon moi. Les auteurs auraient dû s'abstenir d'écrire ce bouquin. Je ne comprends pas la morale, ni les messages qu'ils ont essayé de faire passer. A la fin, on se dit « Tout ça pour ça ! » et je trouve ça vraiment dommage. Il y avait moyen de faire quelque chose de cette histoire, d'en créer quelque chose de plus intéressant, un fil conducteur plus logique et plus complet. Sauf que David et Andrea n'ont pas réussi ça, ils ne sont pas fait pour ce genre-là, je trouve. Voilà, après, ça reste un livre pour ados. Des gens que je connais ont vraiment bien aimé et ça peut rester une agréable lecture puisque l'écriture n'a rien de mauvais, au final. Mais ce n'est pas un livre que je conseillerais à tout le monde !
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