ÉDITION : REBELLE. 190 PAGES. Je vais vous parler de Dualité, un livre que j'ai reçu des éditions Rebelle, afin de le chroniquer en bonne et dû forme ! Je les remercie sincèrement pour leur confiance vis-à-vis de ce premier Service Presse que je reçois. C'était une découverte totale, parce que ni le titre, ni l'autrice ne me disait quoi que ce soit ! Résumé : Depuis le divorce de ses parents, Agathe n'est plus la jolie et joyeuse jeune fille d'avant. Son père lui manque et elle ne connaît que des amours sans retour. Sa tristesse l'a conduite à prendre du poids et à modifier son apparence, teignant ses cheveux en noir et se composant un look à l'image de sa souffrance. À 16 ans, c'est une lycéenne sombre, complexée et mal dans sa peau... Amoureuse de François, qui ne s'intéresse pas à elle, Agathe souffre en silence. Mais voilà qu'elle est victime d'un accident... À son réveil, elle est devenue amnésique et change subitement. Mon avis : C'est une lecture fort appréciable que j'ai terminée en deux heures, sans aucune pause. Ce livre a été lu d'une traite. Quand je l'ai ouvert, je venais de terminer Invisibilité qui est en double narration. Au premier chapitre du livre, je vois alors « Agathe », je tourne plus loin, au chapitre 2 et vois « François ». Ma première pensée a été « Zut, encore une double narration ? Je vais jamais en sortir ! » et en fait, finalement, ce livre est en triple narration puisqu'il y a en plus d'Agathe et François, un certain Adrien. Je n'avais jamais vu ça. Je connais les Héros de l'Olympe (malheureusement pas encore lu) en plusieurs narrations, mais une triple ? Jamais vu, jamais lu. J'ai trouvé cela super original et ça fait le charme du bouquin ! La plume de Maria, je ne la trouve pas poétique, ni compliquée, elle est simple et bien, c'est ce qu'il fallait pour ce roman. Ce qui est bien, c'est que même sans lire le nom du personnage au début d'un chapitre, on ressentait quelque chose dans son écriture qui nous disait « Ce n'est plus Agathe ou François ou Adrien qui parle ! ». Je ne sais pas comment elle a fait mais ça m'a vachement plu. Voilà, en ce qui concerne les personnages, il y en a pas mal mais les plus importants restent les trois narrateurs de l'histoire. Agathe (surnommée Agatha par ses potes gothiques) est une fille bien déprimée qui craque sur François, déjà casé, et c'est en fait Adrien qui sera attiré à elle. Vrai cercle vicieux, vous ne trouvez pas ? Je croyais que l'histoire serait très clichée et que ça allait m'endormir mais au final, même crevée d'une journée de boulot en pleine nuit, j'ai terminé ce roman le sourire aux lèvres. J'ai adoré François alors qu'il m'a beaucoup énervée. Il fait mi bad boy, mi enfant modèle, c'est trop bizarre mais c'est cool ! D'ailleurs, en lisant le roman, je me suis imaginée les personnages de Maria comme ceux de la série Gossip Girl et j'en suis même venue à me demander si elle ne s'en était pas inspirée ! Pour moi, Agathe représente bien Serena, François symbolise Nate, Adrien ce serait Dan, Bérénice ce serait Blaire... C'est ahurissant, ils ont presque le même caractère, j'ai trouvé ça super drôle comme coïncidence et c'est une des choses qui m'a le plus attirée dans l'histoire. Si ça se trouve, cette similitude est un hasard ! Le meilleur passage reste néanmoins au moment de l'accident. Tout change après ça, et Maria fait vachement bien ressentir les émotions de la mère d'Agathe à travers ses autres narrations, je trouve ça bien trouvé comme tactique. Je félicite l'auteure pour ça ! Ce que j'ai trouvé vraiment dommage, c'est que ça soit si court. Après, c'est sûr, je ne vois pas comment on aurait pu rallonger ça, la rapidité est la base de ce roman, il est censé raconter une brève histoire, à la fois profonde et à la fois éphémère. J'ai envie de plus car je me suis vraiment attachée aux personnages, à l'ambiance du roman. J'aurais voulu plus, rah ! Aussi, c'est juste un peu décevant que certaines choses soient prévisibles. J'aurais voulu être surprise à la fin, j'aurais voulu rester sur mon popotin, je sais pas ! Mais là, rien, la fin était basique, comme le reste du livre. Au moins, elle est fidèle à son thème et c'est très bien comme ça. J'adore ce genre de fin mais il faut avouer qu'une fin choquante marque plus les mémoires ! Conclusion, c'était mon premier service-presse (et mon premier roman des éditions Rebelle) et il ne m'a absolument pas déçue, cela me donne encore plus envie de continuer ! Merci du fond du cœur aux éditeurs de m'avoir accordée la chance de le lire et d'exprimer mon avis sur cette lecture, j'ai pleuré de joie en recevant le colis.
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