Biographie prise sur le site de Livr'S Éditions : Passionnée par l’écriture depuis le collège, elle est d’abord une artiste frustrée par son manque de confiance, sa timidité et ses secrets; elle écrit en cachette depuis ses 15 ans. Pourtant, en 2012, elle se libère, grâce à son fils aîné et sa sœur, et envoie son premier manuscrit « SacrificeS » qui paraîtra en février 2013. Obsédée par les motivations des tueurs, elle aime s’aventurer dans les contrées les plus obscures de l’âme humaine, mais pas seulement, elle se passionne également pour le paranormal et ses dangers. Bien au-delà du traditionnel « tu tues, je t’arrête », Christelle aime danser et flirter avec le Mal, s’attachant même à ses personnages les plus sombres. Papillon Voyageur : Bonjour à vous, Christelle ! La troisième interview du blog Papillon Voyageur porte sur vous. Vous vous doutez alors que je me dirige vers vous ce soir pour vous poser des questions croustillantes sur la nouvelle vie qui s'est ouverte à vous. Quel effet cela fait de se dire « Je suis auteure ! » ? Christelle Colpaert Soufflet : C'est un rêve qui se réalise. Tu as oublié, Annabelle est sorti en septembre 2016, en février 2016, il y a eu Mémoires assassines, mon premier chez Livr'S Editions, mais j'ai aussi une saga paranormale en auto-édition depuis 2014, un tome chaque année, le tome 4 arrive en 2017. P.V. : Quel a été le roman le plus difficile à écrire ? Et aussi, pourriez-vous nous expliquer votre côté glauque que l'on ressent en observant la couverture de vos livres ? Personnellement, je frissonne rien qu'à les voir. C.C.S. : Le plus compliqué a été Mémoires assassines car il raconte l'histoire d'Eva qui trouve dans le grenier de sa nouvelle maison, les mémoires de l'ancien propriétaire. Elle est agoraphobe, donc, tout se passe dans le même endroit et c'était une grande première. Ensuite, je devais couvrir une période assez longue en mémoires, sans faire un pavé de 800 pages. J'aime le côté obscur des gens, ça m'intrigue. J'aimerais comprendre pourquoi ces gens prennent du plaisir à faire autant mal autour d'eux. C'est une question qui m'obsède. J'aime exploiter les peurs des lecteurs, leurs faiblesses, leurs limites. Dans Mémoires assassines, j'ai tenté de les mettre devant leur propre conscience. Je veux les pousser à regarder le côté sombre de leurs âmes. Dans la saga Hantée, c'est l'éternelle lutte entre le Bien et le Mal et parfois, le Bien ne gagne pas toujours... comme dans la vie. Avec mes couvertures, je veux attirer l’œil et choquer, dans le bon sens du terme. Le charme discret de la provocation... P.V. : Un genre totalement à part et très intriguant... Je suppose que votre dernière sortie est dans le même genre ? Est-ce également ce style littéraire qui vous tient en haleine en tant que lectrice ? C.C.S. : Absolument, dans Tu as oublié, Annabelle, j'ai revisité les tortures moyenâgeuse (et j'ai pris un pied d'enfer à décrire les scènes). En tant que lectrice, je suis une grande fan de Jean Christophe Grangé, il est tordu. Et oui, en effet, j'aime le glauque, que ce soit dans un livre ou à la télé. P.V. : Et donc, vous écrivez surtout pour les adultes ? C.C.S. : Pourquoi pour les adultes? Bonne question... Je n'ai jamais tenté d'écrire autre chose et en salon, pas mal d'ados sont attirés par mes couvertures, mais j'ai une politique, je ne vends jamais aux moins de 15 ans. Question de principes. Il y a de la violence et du sexe dans tous mes romans, c'est même parfois assez trash, donc, je préfère éviter... Je suis maman et je n'aimerais pas que mon gamin de 11 ans me lise. J'ai même fait pleurer une petite gamine de 13 ans dans un salon en février. J'ai refusé de lui vendre Mémoires assassines. Ça m'a rendu malade de la voir dans cet état là... J'ai expliqué à ses parents pourquoi, ils m'ont remerciée pour mon honnêteté. P.V. : Et ils ont bien raison, c'est une valeur importante que d'être franc, surtout avec ses (futurs) lecteurs. À quel âge avez-vous commencé à écrire ? Comment l'idée d'écrire un livre vous est venue à l'esprit ? C.C.S. : J'ai commencé au collège, avec des rédactions en français qui faisaient des pages et des pages... Trop de pages pour les profs. Ensuite, au lycée, j'ai écrit des textes de rap, deux textes ont été mis en musique, puis j'ai abandonné. J'avais envie d'écrire, mais je ne savais pas vers quoi me tourner, alors, j'ai commencé à écrire des chansons genre "comédie musicale". Elles n'ont jamais vu le jour. Et un jour, je me suis dit, t'aimes les thrillers, fais un thriller. J'ai encore cette première histoire dans mon ordi, en le relisant, c'est carrément nul! Après, j'ai écrit un autre thriller SacrificeS qui a été publié en 2013, puis, depuis, je n'arrête plus. Écrire fait partie de moi, c'est autant un besoin vital qu'une passion. Je suis possédée quoi! P.V. : Je comprends totalement ! Comme quoi, l'école, ça a du bon ! Du coup, quel est votre film d'horreur préféré ? Et, quelles sont vos autres passions, hormis l'écriture ? C.C.S. : Le meilleur, pour moi, est celui qui me fait encore cauchemarder le Evil Dead de 1981. C'est une de mes références avec Le silence des agneaux. Après, j'en retiens beaucoup d'autres, mais celui-là, je ne suis toujours pas rassurée quand je le regarde. Mes autres passions: Jean-Jacques Goldman, les films de zombies et mes 3 garçons. P.V. : Wahou, auteure glauque, lectrice tordue et maman aimante ? Cela vous fait beaucoup de facettes ! Est-ce que gérer votre vie d'auteure avec votre vie familiale et professionnelle ne vous prend pas trop d'énergie ? C.C.S. : Il parait que je suis une contradiction à moi toute seule. Écrire des horreurs et aimer Goldman, c'est un étrange contraste, parait-il. Quand on porte les trois casquettes, on apprend vite que les jours ne sont malheureusement pas assez longs, mais je ne m'en sors pas trop mal. J'ai des horaires qui me permettent de m'occuper de mes mômes après la classe et d'écrire, après les devoirs... Bon, c'est vrai, des fois j'oublie d'arrêter d'écrire pour faire à manger, mais c'est rare, lol. J'ai de la chance d'avoir une famille qui croit en en moi et qui m'aide à poursuivre le chemin de mes rêves. P.V. : Ce doit être des aventures palpitantes au quotidien... Je vous remercie pour votre amabilité. J'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer un jour ! Avez-vous une dernière chose à dire pour conclure ? C.C.S. : Je pense en avoir beaucoup dit, comme dans mes rédactions au collège. Juste un grand grand merci pour cette interview et au plaisir de se rencontrer sur un salon. SES SORTIES RÉCENTES...
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