ÉDITION : MICHEL LAFON. 544 PAGES. Malgré mon énorme retard, je suis arrivée au bout de Tous les deux de Nicholas Sparks, un service-presse envoyé par les Éditions Michel Lafon, que je remercie pour leur confiance. Bien que commencé tôt, je n’ai fermé la dernière page de ce roman que fin Novembre. D’abord, parce que je manquais de temps, tentant vainement de m’habituer à ma nouvelle vie universitaire, et ensuite parce que j’ai stagné vers la fin, hésitant si oui ou non je finirais le livre, car un sujet encore trop sensible pour moi y était abordé. Finalement, j’ai réussi à le terminer. C’est l’histoire de Russell, mari et père. Seulement, quand sa femme décide de divorcer, son monde bascule. Il se retrouve seul avec sa fille London la plupart du temps. Au début, il a énormément de mal à garder un équilibre constant dans sa vie et celle de sa vie, mais bien vite, Russell apprendra à devenir un bon père célibataire et à se battre pour la garde de London. Tout d’abord, c’est un roman avec un scénario servi dans le résumé et qui donne envie. Nicholas Sparks, souvent connu pour ses beaux romans, nous sert ici un livre qui s’avère être une belle leçon de vie. L’intrigue est simple : Russell se fait quitter, il doit se reprendre rapidement pour ne pas que cela atteigne sa fille. Ce bouquin de 544 pages offre au lecteur une trame simpliste rendue forte par la plume de l’auteur et les émotions qu’il y transmet. Tout au long de l’histoire, nous sommes dans la tête d’un père désemparé pour qui on a beaucoup de pitié. Tout se passe autour de ce monsieur, autour de sa fille. J’ai vraiment bien aimé comment Nicholas Sparks amène les péripéties de son roman, comment il dépeint la rupture entre un couple qui a un enfant. Ayant des parents séparés, je me suis fortement retrouvée dans ce livre, surtout que j’avais plus ou moins le même âge que London. Les sentiments qu’elle éprouve sont les mêmes que j’ai ressenti. Même si le récit est lent et parfois répétitif, je trouve que la cohérence du scénario présente et le thème touchant. Surtout vers la fin, même si je ne m’attendais absolument pas à un tel revirement de situation. Cela m’a rappelé un souvenir frais, et je me suis mise à pleurer en pleine lecture. Cela ne m’était plus arrivé depuis quelques temps. Concernant l’écriture, je peux constater que j’en suis vraiment fan. Ayant lu seulement deux romans de cet auteur, je ne peux pas dire que « encore une fois, j’ai été subjuguée comme jamais », puisque je ne l’ai pas assez lu. Mais, dans ce deuxième roman, ce n’est pas une blague : J’ai vraiment été subjuguée comme dans le premier que j’ai découvert de lui. Il s’agissait de deux histoires complètement différentes mais pour lesquelles j’ai ressenti la même satisfaction, la même joie en lisant. Le style de l’auteur est vraiment magnifique en restant simple, en notant ce qu’il faut, avec un charme surprenant qui embellit ses phrases, ses mots, ses lettres. Je ne sais pas l’exprimer d’une autre manière : Nicholas Sparks est vraiment un magicien de la littérature. En plus d’avoir une intrigue touchante et une plume qui accroche, c’est également un écrivain capable de nous faire apprécier tous les personnages, même ceux qu’on déteste en même temps qu’on les aime bien. Eh oui. D’abord, quand il parle de Russell, il nous dépeint un homme étrange, auquel j’ai eu du mal à m’attacher. Je me suis dit « Mais, c’est quoi ce boulet ? ». Je me suis rendu compte par la suite que c’est juste un homme sensible et fort à la fois, qui mérite énormément de bonheur dans sa vie. La façon dont il voit sa femme, Vivian, fait que le lecteur a vraiment envie de la détester, même si au fond, elle n’est pas détestable. Elle est juste une humaine qui a aussi des ambitions, du désir à combler et sa propre fragilité. Autour de Russell, on voit souvent Marge, la sœur de Russell, avec sa copine. Elles forment un sacré duo dynamique, tout juste ce qu’il faut d’humour et de fraîcheur. London, elle, incarne complètement l’innocence, la naïveté, la beauté. C’est une petite fille adorable. Parfois, un peu trop à mon goût mais des enfants ainsi existent sûrement. Malheureusement, pas chez moi (rire). À côté, les parents du protagoniste sont également attachant, mais à leur manière. Je vais essayer de ne pas en dire trop pour ne pas spoiler, mais ce roman regorge de personnalités belles, profondes et différentes. Nicholas Sparks a le chic pour nous faire adorer ses histoires et leurs héros. La fin du livre est une véritable claque qui fait réfléchir, tourner la tête, sourire, pleurer, tout cela en même temps ! Je n’en dirai pas trop sur le final, pour ne pas spoiler, mais c’est une belle clôture au récit attendrissant que nous offre l’auteur. Mes pensées en refermant le roman ont été un mélange de « Retiens tes larmes ! » (Cela ne veut rien dire, je pleure pour n’importe quoi, parfois je pleure à la fin sans raison) et de « J’ai hâte de lire un autre livre de lui ! ». Oh, oui, j’ai hâte ! Grosso modo, c’est une belle lecture chargée de leçon de vie, avec une trame permettant de s’attacher aux personnages qui la compose. La plume de Nicholas Sparks nous emporte tellement loin qu’il est difficile de se rappeler où nous en sommes dans notre vraie vie. Il dépeint plusieurs réalités que j’ai vécues. Il est difficile de rester impassible face à ce genre d’histoire ; simple mais magnifique. Si vous n’avez pas d’idée de lecture et que cet auteur vous intéresse, je vous conseille de foncer dessus. Attention, âmes sensibles s’abstenir !
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|