Résumé : Personne ne s'explique que Vane Weston ait pu survivre, enfant, à l'ouragan qui a tué ses parents. À son réveil, étendu parmi les débris laissés par le passage de la tempête, il n'avait pas le moindre souvenir de son passé – à l'exception du beau visage d'une fillette ballotée par les vents. Malgré les années qui passent, elle rend de temps en temps visite en rêve au jeune homme, qui s'accroche à l'espoir qu'elle ne soit pas qu'un fantôme. Il ne croit pas si bien dire. L'inconnue, Audra, est un être de chair et de sang, mais elle n'a rien d'humain. C'est une sylphe, une créature liée au vent, qu'elle sait manipuler pour voler dans les airs, transmettre des messages ou livrer bataille. Sa mission ? Le protéger. Malheureusement, l'histoire se répète : une maladresse et Audra révèle à leur pire ennemi l'existence de Vane. Celle qui vient peut-être de causer sa mort est aussi son seul espoir de survie : le jeune homme n'a que quelques jours pour comprendre qui il est vraiment ou c'est la mort qui l'attend. Les nuages s'amassent à l'horizon, et un vent mauvais balaie les sables du désert... Survivront-ils à l'orage qui se lève à l'horizon ? Mon avis : L'histoire est une double narration. Un chapitre sur deux, on suit Vane Weston, un garçon mignon, sarcastique, vraiment agréable mais qui ressent comme un vide au fond de lui. La deuxième narratrice, Audra, est brisée, ne fait jamais rien pour elle et porte un trop lourd fardeau sur ses épaules. Lui se croit être un miraculé, sorti vivant d'une tempête il y a une dizaine d'années et elle est une sylphe, un Maître des vents. Malgré les tentatives de la jeune fille pour protéger le jeune garçon, sa maladresse se répète comme il y a dix ans et les voilà en danger. Néanmoins, cette fois, elle fera tout pour sauver Vane, au péril de sa vie.
Quand j'ai commencé le livre, j'ai directement accroché à l'écriture de Shannon Messenger. Les mots coulent facilement et quand je me plonge dans son récit, je ne remarque pas la vitesse de défilement des pages. Parfois, je passe de la page 200 à la 310 sans n'avoir rien vu tant j'étais à fond dans les aventures de Vane et Audra alors qu'il ne s'y passait pas quelque chose de spécial. L'auteure a un vocabulaire recherché, des descriptions à couper le souffle (mâtez le jeu de mot, ça parle de vent, de brise, de souffle, bref) et des idées vraiment originales. Ce que je pourrais reprocher à ce livre, malheureusement, c'est sa lenteur. Le roman ne commence pas très vite, il faut de la patience pour atteindre LE POINT où on ne peut plus le lâcher. Faut juste un petit temps de démarrage ! En ce qui concerne les personnages, je suis vraiment mitigée. J'adore Vane mais parfois, il peut vraiment casser les buritos ! Son tempérament piquant est sensationnel mais il y a certaines scènes où j'ai juste eu envie de le secouer par les épaules. Bon, c'est arrivé rarement, je vous rassure. J'adore ce personnage, j'en suis complètement dingue. Mais... Audra... BOF. J'aime bien ce genre de personne un peu brisée, à l'état fragile essayant de se montrer dure d'habitude. Ici, ça ne m'a pas souvent convaincu. Je préférais la voir libre de penser, de faire, d'oser exprimer un ressenti, de se dire que – OUI ! – elle méritait un peu de bonheur. Au début, on veut les prendre dans nos bras ces gens-là mais au bout d'un moment, l'accolade se transforme en baffe pour remettre les idées en place. Enfin, ça ne veut pas dire que je la déteste mais j'ai eu plus de mal avec sa narration, ses pensées qui divergent en tout sens, les « punitions » qu'elle se dit mériter, les choses qu'elle se reproche... C'est beaucoup plus satisfaisant pour le moral de lire les parties de Vane. Les chapitres sont vraiment bien modérés : ni trop longs, ni trop courts, même un poil addictifs à mesure qu'on les termine. La couverture est souple, douce, magnifique. Une vraie fierté d'avoir un aussi bel objet dans notre sac pour le continuer à tout moment. Aussi beau de l'extérieur que de l'intérieur. L'intrigue est, quant à elle, vraiment bien trouvée bien qu'elle m'ait laissée un goût amer dans la bouche à la fin. Depuis le début du livre, on ne cesse de nous répéter plusieurs choses, de nous énumérer tels et tels problèmes. On s'attend à quelque chose de vraiment badass à la fin. Pourtant, cette dernière s'est révélée plutôt bancale. En lisant les 420 premières pages, on se fait des scénarios, on trépigne d'impatience puis... nos espoirs, nos idéaux tombent en poudre. Ce n'est pas ce à quoi on s'attendait... Bonne ou mauvaise chose ? Je dirais, entre les deux. Petite déception en ce qui concerne la scène finale que je me languissais de voir MAIS des révélations plus qu'étonnantes dans les dernières lignes, des explications précises et qui nous prennent de cours. Anecdote : En temps normal, Lumen m'envoie leurs livres soit 1 jour avant la sortie, soit le jour de leur sortie. Enfin, dans les alentours en gros. Et là, je n'étais qu'à 309 pages quand Let the storm break est arrivé chez moi... plus tôt que prévu ! Du coup, j'ai enclenché la vitesse supérieure ! xD Certains passages sont à mourir de rire, tels que j'en rigolais encore 5 minutes après. Je ne me remettais pas des remarques de Vane. Parallèlement, le roman arrive avec sérieux à nous emporter dans un univers mené avec grâce par Shannon Messenger. Ce roman n'est pas passé loin du coup de cœur. Grosso modo, si vous aimez les romans Fantasy jeunesse pour jeunes ados, si l'envie d'une aventure plus que palpitante vous tenaille et surtout, si vous avez déjà pensé à l'acheter... Ne pensez plus. Achetez-le.
2 Commentaires
Coucou!
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Alicia
22/2/2016 16:59:51
Holà amiga !
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