ÉDITION : POCKET JEUNESSE. 348 PAGES. J'ai enfin terminé L'Ordre de tuer, le préquel de la trilogie L’Épreuve de James Dashner. (QUELQUES MINIS SPOILERS SUR LA TRILOGIE L'ÉPREUVE OBLIGENT) Résumé : Treize ans avant que Thomas entre dans le Labyrinthe, une éruption solaire a frappé la Terre. Mark et Trina ont survécu à la catastrophe. Mais cette terrible épreuve n'est rien comparée à ce qui les attend. Une étrange épidémie se répand aux États-Unis, elle frappe de folie les individus qu'elle atteint. Pire, elle met en danger jusqu'à l'existence de la race humaine ! Convaincus qu'il existe un moyen de sauver les malades, Mark et Trina sont bien décidés à le trouver... s'ils parviennent à rester en vie. Dans ce monde dévasté, certains préfèrent tuer pour que personne ne découvre la vérité. Mon avis : J'aurais pu le lire très vite si je n'avais pas fait de pause pour tenter de lire un service-presse que je n'ai pas pu finir et Rebels. M'enfin, le plus important est de l'avoir terminé ! Et franchement, je ne suis pas déçue, moi qui croyais ne pas aimer autant que Le Labyrinthe (oui car pour moi il reste le meilleur de la trilogie!) hé bien, je me suis finalement laissée porter par l'écriture de James Dashner qui m'avait étonnamment manquée. Elle n'a rien de spéciale, elle est directe, sans poésie et pourtant, oui, elle m'avait manquée. Ce préquel fait du bien à tout fan de la trilogie L'Épreuve et fait voir d'un œil nouveau l'histoire à ceux qui ont aimé mais sans plus.
Déjà, la Braise est abordée sous un nouveau jour, on en apprend davantage sur son origine et sur les différents effets qu'elle provoque, les états dans lesquels elle met. C'est une façon intéressante pour l'auteur de développer ce qu'il n'a pas pu développer dans ses autres ouvrages. Ainsi, les lecteurs sont rassasiés niveau informations mais toujours autant avides de savoir malgré tout puisque Dashner a ce talent pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Rien n'a changé depuis la trilogie, les chapitres sont toujours aussi petits avec une fin percutante (moins frappante selon les chapitres mais toujours avec une Cliffhanger, pour avoir envie de lire la suite). C'est sans doute ça qui me prend un peu du temps car, bien que j'adore les petits chapitres car on peut en lire un rapidement dès qu'on sait, il y a néanmoins cette impression de ne pas avancer dans le roman à mesure que les chapitres passent et ça peut vite déprimer. La satisfaction d'un lecteur est quand même d'avancer et de terminer un roman, c'est parfois triste mais on aime ça malgré tout puisque la fin d'une histoire est toujours le début d'une nouvelle. Par ailleurs, le seul changement, ce sont les personnages. Plus de Thomas, plus de Teresa, plus de Minho, plus de Newt, plus rien de tout ce qu'on a pu connaître, c'est émerger dans le même monde sous le regard d'autre personnages beaucoup d'années plus tôt. Très tôt avant la création du Labyrinthe. C'est une expérience qui peut plaire ou ne pas plaire. Dans mon cas, évidemment, ça m'a plu puisqu'on peut s'attacher à de nouveaux personnages (en étouffant le manque que provoquent les autres) et en apprendre sur le passé de beaucoup. Par exemple, je suis sûre à 200% que Deedee, c'est Teresa, sauf que jamais ce deuxième prénom est cité. On nous laisse sur des hypothèses ahurissantes en nous montrant implicitement le passé d'un personnage clé de l'Épreuve. J'ai trouvé ça super bien mené. Mais bon, après je sais que des gens ne partagent pas mon avis en ce qui concerne Deedee. Le scénario n'est, contrairement à ce que je croyais, pas ennuyant. On est toujours dans l'action, le drame, le côté trash de Dashner et... ses fameux flashbacks ! Car oui, James adore ça et n'hésite pas à nous montrer le passé de nos protagonistes en flashs pour les rendre encore plus attachants sans s'éloigner de son histoire de base qui avance vraiment bien. C'est comme être plongé avec eux dans l'univers, on n'en ressort pas indemne. Puis, la fin, n'est-elle pas... une baffe ? Non ? Pas même un peu ? En lisant la fin c'est comme se faire percuter par un camion, se prendre un poteau, tomber du lit à moitié réveillé, dégringoler les escaliers, se brûler en cuisinant, s'enfoncer un clou dans la main et faire une chute de 500 mètres EN MÊME TEMPS. Et si vous ne me croyez pas, lisez-le. Franchement, lisez-le car il vaut le coup d’œil. Ce n'est pas un préquel écrit pour l'argent.
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