ÉDITION : LUMEN. 342 PAGES. The boof of Ivy est un livre dystopique, écrit par Amy Engel et est raconté à la première personne, par Ivy Westfall. Je l'ai vu comme un Roméo&Juliet version futuriste et j'ai trouvé ça mieux recherché. Depuis que je l'avais vu passer dans un magazine, une seule envie m'habitait : découvrir ce titre à tout prix ! Tout me faisait envie : la couverture, le résumé, les phrases d'accroche... Je n'en ressors pas déçue ! Résumé : Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple. J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu. Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche… Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera. Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes. Mon avis : Le personnage d'Ivy est complexe. Quoique facile à comprendre au fil de la lecture, finalement. Au début, on se dit qu'elle est compliquée comme fille, mature, sérieuse et gentille. Plus tard, on a affaire à une personne manipulée et tiraillée, qui ne veut faire souffrir personne. Qui se sous-estime un peu, au final. Elle voudrait croire que les gens autour d'elle sont tous bons et que la seule fautive, c'est elle. Ce serait plus facile pour tout le monde. Mais elle a également un fort caractère. On peut le constater quand elle se marie avec Bishop. Elle ne se laisse pas faire.
Bishop, lui, est quelqu'un d'assez intrigant. C'est un gars mystérieux qui, même quand les pièces de puzzle s'assemble à son sujet, ne perd jamais cette valeur. Il est incompréhensible. Mais très bon. C'est une personne qui a sa propre façon de penser, ses idéaux, ses rêves et qui voit la vérité. Sans être influencé par ses parents. C'est quelque chose dont il se préoccupe peu. Petit à petit, son amour pour Ivy grandit, c'est quelque chose de fabuleux chez un tel garçon. Le seul point négatif chez lui est son prénom, ça doit quand même être difficile à porter ! L'auteure fait passer plusieurs messages bien distincts. Tout d'abord, elle sous-entend, dans un futur proche, le féminisme. Quand on voit Ivy et Bishop, ou certains couples qu'on aperçoit vite fait dans l'histoire, garçons et filles se considèrent comme égaux. Aucun signe d'esclavagisme, ou quoi. Mais, ensuite, elle y montre la violence. Dans l'histoire, elle a utilisé comme exemple le contexte de la femme battue, en suivant bien le cycle psychologique précis. Car généralement, les femmes frappées par leurs maris sont sans cesse rabaissées et finissent par y croire, elles finissent toujours par s'excuser en disant que c'est leur faute, et se laissent finalement faire. Les prises de conscience ne sont pas facile dans ce genre de situation, surtout dans une société où le divorce signifie l'échec ! On sent une impuissance vibrer dans l'écriture, quand Ivy explique cela, qu'elle voudrait aider. Sa complicité avec Bishop au fur et à mesure de l'histoire lui permet d'essayer de faire quelque chose, pour une personne pour qui elle s'est vite prise d'affection. Et Amy Engel rend les réactions, les paroles et la situation bien réelles ! Mais, en plus de nous faire comprendre tout cela, elle arrive à nous faire voir plusieurs choses, sous différents angles, selon les points de vue. Personne n'est blanc, personne n'est noir. Et pour une fois, je dois l'avouer, j'ai du mal à me dire que « dystopie » soit vraiment LE genre de ce livre car, entre nous, la société n'est pas si mal que ça. Ce n'est point une dictature comme dans les Hunger Games ou Divergent, par exemple, où la différence et trace de rébellion sont éradiquées. Ici, presque tout le monde a un toit, les crimes sont punis (sévèrement oui mais quand même!), et la seule obligation, c'est les mariages arrangés. Certains voient même ça comme une chance ! Ce que je vois dans ce livre est un point de vue différent de l'humanité pas si différent. Comme dirait Victoria, si cette nouvelle vie est si horrible, pourquoi l'Homme a-t-il tout fichu en l'air précédemment ? Ce futur n'est pas foncièrement mauvais, ni même bon. Il est juste présent pour que les erreurs passées ne se reproduisent pas et que l'espèce humaine parvienne à se reconstruire comme il se doit. Dorénavant, des règles différentes existent, sont appliquées et préservent les humains. Même si ce n'est pas une utopie, je pense que ce livre n'est pas 100% une dystopie quand on y pense. C'est surtout un livre d'espoir, d'amour, de secrets enfouis, de mensonges, de vengeance et plein de mystères. Et qui plus est, il fait passer des messages. N'est-ce donc pas le livre parfait ? Non non, il est vrai que la perfection existe nulle part et même The book of Ivy a quelques petites imperfections ! Je ne vais pas chipoter pour chipoter : ce livre est une tuerie ! MAIS, la ville (fin la nation) où ils vivent est entourée d'une barrière. Une clôture qu'on dépasse pas sinon c'est la mort... tiens ça me rappelle un tout petit peu Divergent ! Après, je ne dis pas que c'est du plagiat, que du contraire, ce genre d'idées est constamment utilisé dans les romans futuristes et ma déception est là car j'aurais voulu que ce livre soit original jusqu'au bout ! Mais bon, il faut une part de cliché un peu partout. Le style d'écriture de l'auteure est ahurissant. Ni trop froid, ni trop joyeux... d'ailleurs, ce n'est pas très humoristique comme bouquin, mais c'est parfait ! L'écriture colle parfaitement au thème, le point de vue et les émotions d'Ivy sont super bien retranscrites. Les dialogues m'ont juste parus un peu froids au début, moins vers la fin, mais un peu quand même. J'ai trouvé les discussions bizarres à certains moments. Cela aurait pu être « Salut ça va ? » « Oui et toi ? » « Ouais ça va ». Puis fini. C'était limite ça parfois ! Je ne sais pas, je suis peut-être la seule à avoir pris ça comme ça, aussi, je suis quelqu'un de très pointilleux ! Je trouve néanmoins ça dommage que certains mots soient mal frappés ou oubliés durant la traduction. Bon, ici, je n'ai pu remarquer que deux fautes, ça ne m'a pas tant gênée ! Mais c'est vachement dommage du coup car on aurait tendance à croire que l'auteure a oublié une ou deux fautes alors qu'avec plus de profondeur, ça se voit que c'est une faute de traduction et rien d'autre. Enfin soit, je termine cette chronique par un mot : PUNAISE. Cette fin est... horrible ? Atroce ? Je sais pas. Aucun mot peut définir ça. J'espère juste qu'Amy Engel saura nous plonger aussi bien dans le deuxième tome que dans le premier ! ET QUI SAIT ? Peut-être qu'une adaptation sera prévue, non ? Croisons les doigts pour que cette suite arrive bientôt et soit MAGNIFIQUE !
2 Commentaires
JulieBC
29/2/2016 12:05:27
Heey !
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Papillon Voyageur
6/7/2017 13:34:08
Hey je viens de voir ton commentaire, pardonne-moi ! Je refais le tour du blog. :-) Merci beaucoup, j'ai adoré cette lecture et je suis ravie de voir qu'elle a plu à d'autres.
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