ÉDITION : LIVR'S ÉDITIONS 430 PAGES Hey ! Ce dernier mois, j’ai eu quelques couacs, notamment la perte de mon ordinateur alors que je terminais doucement mon stage chez Livr’S Éditions. Un stage incroyable que je ne regrette pas ! Et malgré les obstacles qui se sont dressés sur ma route, j’ai pu mener la fin de ma tâche à bien, à savoir la relecture d’un BAT. Et ce BAT n’était autre que… La Divinatrice, écrit par Dawn G. Harris, actuellement en précommande chez Livr’S Éditions jusqu’au 25 juin 2022. Dans ce billet, je vais vous donner mon avis sur cette histoire à la fois atypique et addictive. Il s’agit d’un frôlement de coup de cœur, et je remercie beaucoup Emilie Ansciaux pour sa confiance ! Résumé : Alors qu’elle entame un nouveau chapitre de sa vie, les choses ne sont pas aussi claires qu’elles le paraissent pour Clarissa Davenport. En effet, son « talent » rare d’enfant, qui lui permet de voir le vrai caractère des gens sur leur visage, est revenu de façon alarmante. Elle est à nouveau harcelée, cette fois par un enfant éthéré terrifiant – un garçon – qui apparait à l’improviste, et toujours avec des intentions malveillantes. La vie quotidienne est bientôt assombrie par des évènements profondément troublants et horribles. Quelque chose a réveillé le mal et aiguisé les sens des plus forts devins. Pour trouver la paix à laquelle elle aspire, elle doit s’engager dans un combat passionné pour la survie des autres et réveiller son besoin d’extérioriser les forces qu’elle porte en elle, seul moyen de se libérer de la malédiction… Quel est le lien entre son « don » de devin et les violentes attaques contre les personnes qu’elle aime ? Qui la chasse vraiment ? Pour trouver des réponses, Clarissa doit regarder en elle-même et découvrir le secret de l’ancien pouvoir qui la traque. Mon avis : Dès les premières lignes, et surtout après avoir rencontré Clarissa, j’ai ressenti comme une vibe que j’ai déjà connue auparavant. Après réflexions, je me suis rendu compte que ce roman m’évoquait un peu Ghost Whisperer, une série que j’adorais à l’époque. Bien entendu, c’est très différent, avec un côté horrifique et tragique que l’on pourrait potentiellement retrouver dans Supernatural (même si je n’ai pas vu cette série en entier, seulement un épisode qui m’a traumatisée ah ah). En bref, c’est un récit qui s’adresse à un public cible en particulier : les amateurs et amatrices de surnaturel, avec une dose de suspense et d’histoires passées. Parce que, oui, ce roman contient des liens avec le passé, et au fil de la lecture, nous sommes amenés à tisser des passerelles entre ce qui a été et ce qui est, afin de comprendre comment arrêter ce qui sera. L’autrice ne perd pas de temps ; à peine les premiers chapitres sont-ils passés que des événements dramatiques surviennent, m’ayant laissé plusieurs fois la sensation d’être impuissante. Je lisais, lisais, lisais, toute penaude. Je ne pouvais RIEN faire, Clarissa non plus, et ça a parfois été très dur. Si ça n’avait pas été une relecture de BAT, je l’aurais sûrement lu moins vite, non pas parce qu’il ne me plaisait pas, mais pour pouvoir me remettre de certaines scènes inattendues. Si vous êtes un amateur ou une amatrice de lectures fantastiques et horrifiques, à la sauce Graham Masterton, Stephen King ou, pour les connaisseurs, Frédéric Livyns, je peux vous assurer les yeux fermés que vous adorerez La Divinatrice. S Là où l’autrice montre selon moi tout son talent, c’est avec son style d’écriture. Quelle claque ! Dawn G. Harris a le chic pour décrire des ambiances en jouant sur nos sens tels que l’odorat ou l’ouïe, et bien entendu la vue, le toucher et le goût. Elle arrive à alterner entre tout cela dans ses descriptions, avec un naturel si prenant, que l’on se retrouve malgré soi immergé dans le quotidien de Clarissa. Les mots employés sont accessibles, ni trop compliqués ni trop simples, et les passages très explicatifs n’ont rien de lourd. Elle maîtrise son univers, les liens entre le début, le milieu et la fin, construit de très bons personnages auxquels on s’attache vite (malheureusement…) et on se sent vite plongés dans les lieux où se déroulent les péripéties. À la base, il s’agissait d’un roman en anglais, que Livr’S Éditions a traduit. Sincèrement ? Je n’ai jamais vu une traduction aussi méticuleuse et respectueuse. Alors, non, je n’ai pas lu la version originale car je n’ai pas encore le niveau en anglais mais, contrairement à certains romans traduits que j’ai lus, celui-ci paraît naturel sans pour autant être truffé de répétitions ou formulations mal comprises et retranscrites. Ce roman a subi un travail de malade, à tel point que j’ai vécu ma relecture de BAT comme si je lisais le roman déjà publié. Alors publié… il doit tout simplement être incroyable ! Mais pourquoi est-ce un frôlement de coup de cœur, me direz-vous ? Eh bien, tout simplement parce que j’ai un seul truc à dire de « négatif », et c’est sur la fin. Bien entendu, ce n’est que mon avis et mon ressenti, rien de méchant, et peut-être que d’autres personnes aimeront ce parti pris. Selon moi, l’excipit (aka la toute fin du livre) est un excipit sans conclusion. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de fin précise, je n’ai pas senti une résolution ou une révélation plus importante qu’une autre, d’autant que cela semblait légèrement précipité. J’ai eu la sensation de lire un roman de 430 pages, super bien décrit, avec beaucoup de liens et de logique, des événements qui avaient du sens, et puis… La fin n’a pas comblé mes attentes de lectrice, n’a pas répondu à toutes mes questions et m’a paru un poil rapide. Ceci dit, un excipit sans conclusion, également nommée « fin ouverte » peut tout à fait convenir à d’autres personnes. J’aime beaucoup ce type de fin, c’est sur ce roman que cela n’a pas bien pris pour moi. En revanche, rien que pour sa façon d’approfondir ses personnages et les ambiances, Dawn G. Harris me donne envie de la lire à nouveau, dans d’autres contextes. J’ai adoré suivre Clarissa, ses peines, ses doutes, ses réflexions, son enfance, et j’ai aussi apprécié découvrir son entourage à travers son regard. Beaucoup de personnes gravitent autour d’elle, et même s’ils sont peu exploités (personnages secondaires be like), ils étaient tous importants dans l’avancée de l’intrigue et l’évolution de Clarissa. J’ai aussi beaucoup aimé sa colocataire mais au vu de mon souvenir des noms, je préfère ne rien dire que me tromper. Si vous lisez, vous verrez par vous-mêmes après tout ? Grosso modo, La Divinatrice est un roman mêlant à la fois fantastique et horreur. Il propulse loin des ombres une nouvelle autrice en devenir et amie de Graham Masterton, Dawn G. Harris, qui mérite beaucoup de succès. Elle maîtrise les codes du genre, avec un style fluide qui joue sur les sens, immergeant ainsi ses lecteurs. Malgré la fin qui ne répond pas à mes attentes (et qui sont personnelles), cette autrice réussit un tour de force extraordinaire. Haletante, son histoire ne m’a pas lâchée. Comment aurais-je pu la quitter des yeux si longtemps ? Cet art de tenir en haleine jusqu’à la dernière ligne, surtout moi qui galère à lire sur ordinateur et à lire tout court depuis quelques années, ce n’est pas un don donné à tous les artistes. Alors, si vous hésitez à le lire, arrêter de penser : foncez. D’autant que la couverture est méga super canon. « Tu n’es pas seule dans ce monde, même si tu as l’impression de l’être. »
6 Commentaires
Vampilou
20/6/2022 18:58:17
C'est une maison d'édition extraordinaire, alors je ne doute pas que ce stage a dû être génial ! Et comme toujours avec eux, c'est un roman qui me fait très envie 😃
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24/6/2022 16:06:37
Oui, clairement, c'était une expérience incroyable ! Et ce roman était vraiment très chouette. :D
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20/6/2022 22:00:38
Ah c'est cool pour ton stage ! Emilie est passée à la librairie où je travaille il y a peut-être deux mois ahah
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24/6/2022 16:07:23
Ouééé elle a fait un tour des librairies durant la période de stage, elle a du courage xD J'espère que tu finiras par craquer car y a pas que la couverture qui est canon !
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21/6/2022 08:26:07
C'est vraiment chouette pour ton stage, moins pour ton ordinateur ;-(
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24/6/2022 16:08:44
Pour le PC, bonne nouvelle : seul le clavier a été touché (ce qui explique pourquoi il ne s'allumait plus), pas la carte mère ni la batterie, alors il va être réparé, sûrement pour moins cher. Je devrais le récupérer donc ! Je suis rassurée. :D
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