Le Roi prend la décision de marier ses deux fils, l’histoire prend un autre tournant pour notre héroïne, qui ne cesse de se poser des questions sur leur passé, et ses maîtresses. J’ai trouvé la plume de l’auteure vraiment cool à lire et surtout… addictive ! Vous voyez les romans que l’on commence et que l’on termine le lendemain, avec une nuit blanche accidentelle en plein milieu ? Inalia en fait partie, même si j’ai tenté de freiner ma lecture parce que 1/ c’était une lecture commune avec ma belle La tasse ébréchée et 2/ parce que je manquais de temps. Sinon, croyez-moi, je l’aurais fini en une soirée tant il nous ensorcelle. Aussi, on ne peut qu’être fan de son rythme qui nous plaît par ses nombreuses descriptions et dialogues… En plus d’être bien écrit, il est également truffé de mystère et de nombreuses péripéties. C’est le genre de livre à lire quand on a envie de plonger dans une aventure et se laisser guider à en perdre haleine par le courant. Son scénario reste cohérent du début à la fin. Une ligne conductrice en plein milieu, des informations distribuées au compte-goutte et une romance prévisible mais maîtrisée. J’ai adoré la façon qu’a l’auteure de faire ressentir des papillons dans le ventre à la place de Pénélope. J’ai également trouvé que ça ne tirait pas trop en longueur. Et pourtant, Maud prend le temps de tout nous expliquer en détails, sans nous assommer avec le superflu. Les thématiques de la hiérarchie revisitée à la sauce de cette dernière sont également bien mises en avant. Tout comme certains personnages, en tant que lectrice, j’ai ressenti de l’injustice, de l’incompréhension, d’énormes envies de révolte. Et j’aime me dire qu’en fait, c’est un peu un reflet de la réalité sous une autre forme. Quoiqu’il en soit, gardez à l’esprit qu’Inalia contient un univers bien vaste (au-delà de la narration à la première personne employée dans le récit) pour lequel on s’attache énormément. Quant vient le moment de refermer le livre, c’est difficile de passer directement à autre chose. Il existe de nombreux personnages ! Comme je disai au-dessus, il y a notre héroïne : Pénélope. En plus d’être futée et efficace, son seul ami en-dehors de son travail est un Aigle nommé Céleste. Badass, n’est-ce pas ? On se plaît à observer son évolution au cours du récit, la maturité qu’elle accumule, les émotions qui l’assaillent… C’est une protagoniste que je réussis à adorer sans m’en lasser. Et, évidemment, rien ne serait parfait sans ses copines Lucie, Sylvia et Christine, la sainte, la déjantée et la commère. Des caractères totalement différents mais qui s’associent très bien. Quand ces quatre-là sont dans la même scène, je peux vous dire que ça déménage ! Du côté des deux princes, même si je les aime énormément tous les deux, j’ai une préférence marquée pour Alexandre, qui me paraît beaucoup plus mystérieux que son frère, Stéphane. Il respirer la classe, la royauté et le mystère. Je sais que j’adore Alexandre parce que c’est le plus sombre des deux et que les personnages torturés, y a que ça de vrai ! Par contre, la marquise et ses deux filles plus âgées, Julie et Mélodie, je hais bien cordialement. Ce n’est vraiment pas souvent que ça m’arrive mais là…C’est intenable ! De vrais monstres celles-là ! Je vous conseille de financer dans un sac de boxe quand vous débutez votre lecture. Heureusement que la cadette, Laurine, sauve un minimum l’honneur de cette famille. Elle, c’est la plus mignonne de l’histoire, selon moi, avec un petit caractère en sucre. Je pense m’en arrêter là avec les personnages, je ne voudrais pas trop en dire non plus. Je vous laisse découvrir tous les autres par vous-mêmes, si vous n’avez pas lu le roman. Par contre, si vous l’avez lu, on est d’accord que le Prince Alexandre est génial, hein ouais ?????? (Non, Alicia, maintenant tais-toi et termine ta chronique, merci). La fin de ce roman est tout simplement FRUSTRANTE. À un tel point que j’ai eu envie de balancer l’ouvrage par terre. C’est mal, je sais. Non mais en fait, c’est comme si vous regardiez une série tranquillement, puis qu’un revirement de situation débute, que vous avancez dans l’histoire pour savoir ce qui se passe, puis BAM et PIF et POUF, c’est fini. Je n’ai pas compris !! C’était déjà la fin du livre. Quelle horreur ! Arrivé à la fin, on est même pas rassasié… Si je peux vous donner un conseil, essayez de le débuter quand vous êtes sûrs d’avoir le deuxième à porter de main (ou du chocolat pour grossir durant l’attente). Grosso modo, est une histoire merveilleuse qui se lit très vite, grâce à la fluidité d’un très bon texte et de son intrigue chargée de rebondissements et de mystères. Nous n’avons qu’une envie après chaque chapitre : commencer le prochain. Des personnages attachants, un univers incroyable et original malgré quelques stéréotypes et des amants torturés par leurs sentiments… Laissez-vous embarquer dans ce récit captivant ! Il en vaut la peine. CHRONIQUE PARTENAIRE :
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